défendre les intérêts des pêcheurs professionnels aux petits métiers (petite pêche) , défendre les ressources naturelles et la mer (qui sont la base de leurs activités) , promouvoir des pratiques respectueuses des écosystèmes et des populations animales et végétales, sensibiliser les consommateurs de produits de la mer et les autres usagers de la mer et du littoral ; en particulier deux objectifs urgents : (1) négocier une révision de l'arrêté préfectoral de 1994 « fixant les points de débarquement des produits de la pêche maritime dans le département des Bouches-du-Rhône », afin que l'ensemble des lieux occupés ou occupable par des pêcheurs professionnels soient pris en compte (ce n'est pas le cas en Camargue, en particulier pour les pêcheurs d'Arles dont l'ensemble des sites de débarquement n'est pas considéré comme point de débarquement ; notamment les Graus de la dent et Beauduc sur la commune d'Arles, le port de l'Amarée, les pontons de Dromar et vieux port Dromar, les pontons du Sauvage sur la commune des Saintes Maries de la mer ; les membres fondateurs constatent que les arrêtés ''port de débarquement'' du Var et des Alpes maritimes ont été révisés récemment et que des ports de débarquement ont été rajoutés) ; (2) permettre à tous les pêcheurs professionnels d'occuper leurs lieux habituels d'amarrage et/ou de débarquement ou d'être intégrés à leur convenance dans les ports existants ; (les membres fondateurs constatent que la commune d'Arles, plus vaste commune littorale de France métropolitaine, n'est pas équipée d'un port de pêche malgré la présence avérée et ancienne de pêcheurs professionnels , ils supposent que cela est dû à la configuration géographique des lieux et aux traditions de débarquement et d'embarquement à même les plages, graus et embouchures , ils estiment que les pouvoirs publics doivent favoriser la poursuite de l'activité maritime ''pêche en mer'' et doivent s'accorder pour ouvrir un accès équitable aux ports de pêche existants, notamment Port gardian aux Saintes-Maries-de-la-Mer) ; en Camargue, ces deux questions concernent à minima les pêcheurs d'Arles dont l'ensemble des pontons ne sont pas intégrés dans la liste des points de débarquement, notamment les Graus de la dent et Beauduc (Arles) et le port de l'Amarée, les pontons de Dromar et vieux port Dromar, ainsi que les pontons du Sauvage (Saintes-Maries-de-la-Mer) ; toutefois ces questions concernent aussi des pêcheurs de Port-Saint-Louis du Rhône et de l'étang de Berre ; sur la côte Bleue, dans les Calanques de Marseille et Cassis ainsi qu'à la Ciotat il semblerait que la situation soit plus équilibrée ; à long terme : être solidaire avec le monde de la pêche maritime afin de prendre en compte les conséquences négatives pour les marins-pêcheurs - quelques soient leurs métiers actuels - de l'amenuisement des ressources, de l'augmentation des réglementations contraignantes et des changements qui affectent les métiers et emplois de la pêche maritime ; aborder les questions de licences de pêches, d'installation de ''jeunes'' pêcheurs, du devenir des marins-pêcheurs actuellement sur chalutiers ; dans un esprit de partage équitable et soutenable de la ressource ; favoriser les modes de pêche qui préservent la durabilité des ressources naturelles, leur renouvellement, leur maintien à un niveau élevé d'abondance et respectent les tailles réglementaires des poissons pêchés ; étudier les questions de fermetures saisonnières pour certaines espèces, d'aires marines protégées ou de cantonnement de pêche, de taille des mailles de filets, de modes de pêche respectueux et de filets ''biodégradables'' ; développer la sensibilisation d'autres pêcheurs professionnels mais aussi des plaisanciers ; être un interlocuteur des démarches de conservation des ressources et espaces naturels auprès de l'administration et du monde de la conservation ; rester vigilant et participer aux consultations publiques liées à l'
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